• Fiche Technique

     Titre original : Beauty and the Beast

     Date de sortie : 1991

     Réalisation : Gary Trousdale, Kirk Wise

     Scénario : Roger Allers, Kelly Asbury, Brenda Chapman, Tom Elley, Kevin Harkey, Robert Lence, Burny Mattinson, Brian Pimental, Joe Ranft, Chris Sanders, Bruce Woodside, Linda Woolverton

     Production : Don Hahn pour Silver, Screen Partners IV, Walt Disney Pictures

     Musique : Alan Menken

     Montage : John Carnochan

     Direction artistique : Brian McEntee

     Direction ou supervision des animations : Glen Keane, Dave Pruiksma, Nik Ranierin Chris Wahl, Ruben A. Aquino, James Baxter, Andreas Deja, Russ Edmonds, Will Finn, Mark Henn

     

    Résumé

     

    Secrets de production

    L'Histoire

    L'histoire de la Belle et la Bête, des sentiments qui peuvent exister entre une femme et animal, remonte à des siècles anciens et appartient à diverses cultures. D'abors, dès l'antiquité grecque (IVème s. avant J.-C.), le mythe de Psyché et Cupidon aborde ce thème. Au XVI ème, c'est le célèbre dramaturge William Shakespare qui s'y intéresse dans le songe d'une nuit d'été, où la reine des fées s'éprend d'un homme à tête d'âne. Aussi, au XVIIème, c'est à la cour du roi Soleil que ce raconte ce récit d'amour entre femme humaine et homme sauvage. Au XVIIIème s., Mesdames Gabrielle de Villeneuve et Leprince de Beaumont insèrent le conte dans leurs recueils. C'est d'ailleurs l'écrit de cette dernière qui nous confère l'une des versions du récit actuel : Le père quitte ses trois filles pour faire fortune et la plus jeune des trois, Belle, demande seulement qu'il lui rapporte une rose, contrairement à ses soeurs qui réclament de somptueux cadeaux. En cueillant la fleur chez la Bête, il sera retenu prisonnier chez celui-ci. Provient alors la version que nous connaissons tous, à la seule exception que si la Belle ne retrouve pas la Bête avant qu'il meure, c'est à cause de ses deux soeurs... D'autres auteurs, tels les frères Grimm, Charles Lamb, Andrew reprirent la version de Madame de Beaumont et en firent pièces de théâtre, opéras, romans... En 1946, un film intitulé La Belle et la Bête fut réalisé par Jean Cocteau. A la fin des années 90, une version moderne du conte était reprise dans un feuilleton télévisé et donc a permis de rendre la légende encore plus populaire.

    Au début de la production de ces longs métrages, Walt Disney avait évoqué l'idée de produire la Belle et la Bête. Il abandonna ce projet qui fut donc repris au début des années 1990. Après les tentatives de deux scénaristes pour créer une histoire intéressante, c'est Linda Woolverton qui s'y attache et qui y parvient. Avec l'aide précieuse Howard Ashman, qui lui souffla quelques suggestions sur l'intrique notamment (« le développement doit être très simple », disait il), elle élabora et écrit le scénario que nous connaissons après environ deux années et demi. Même si elle s'est inspirée des autres versions de la Belle et la Bête, elle innova dans celle du film Disney car les enfants ont évolués et les thèmes doivent être solides pour susciter l'intêret du public. Ashman insistait sur l'idée que chaque scène doit avoir une émotion, d'où la richesse du film. L'équipe chargé de la réalisation du film se heurtèrent à différents obstacles au court de l'élaboration du scénario. De nombreuses réunions, où chacun apportait son point de vue, ont servi à les surmonter. Le problème le plus difficile à résoudre se trouve au deuxième acte, quand la Belle se retrouve seule avec la Bête. C'est Ashman qui trouva la solution : créer et s'intéresser à d'autres personnages, les domestiques du château transformés en objets. Pour rendre l'histoire plus intéressante, elle nécessitait un méchant qui serait une menace pour la Belle. Dans le conte, se sont ses soeurs et aussi ses prétendants. Cett dernière idée fut retenue, d'où le personnage de Gaston. Aussi, à l'origine, la rose est la fleur que le père de Belle vole à la Bête pour l'offrir à sa fille. Elle est à l'origine du sacrifice de la Belle. Or, dans le scénario actuel, on lui a donné une toute autre fonction car, dans les anciennes versions, on ne comprennait pas pourquoi elle susictait chez la bête tant de colère. Alors, elle représente désormais un sablier indiquant le temps qu'il reste à la Bête pour tomber amoureux et se faire aimer.
    Une fois le scénario terminé, la production du film pouvait commencer. Ce fut le cas au début de l'année 1990 après la réunion de 370 personnes.


    Le Story Board

    Dans la Belle et la Bête, le directeur du story board fut Roger Allers. Il dirigeait cette phase importante de la préproduction d'un dessin animé qui consiste à accrocher sur un tableeau de nombreux dessins permettant de suivre le déroulement de l'histoire et de « représenter en termes visuels une idée écrite ». Ces dessins étaient réalisés par Roger Allers lui-même et par le groupe de personnes qui participent à l'élaboration du story-board, dont Brenda Chapman. C'est à ce moment là que l'on voit les scènes du film pour la première fois. Au début, Allers n'était pas très emballé, mais Ashman lui a donné envie de participer au projet en insistant sur la différence entre leur version du conte et celle des auteurs anciens. Allers a donc travaillé avec Woolverton, en particulier sur le plan émotionnel et les scènes humoristique. Pour réaliser la version finale du film, il a été nécessaire de modifier le scénario de multiples fois et donc de changer les dessins du story board à maintes reprises.

    Les voix

    Dans le studio BMG de New-York, les réalisateurs Kirk Wise et Gary Trousdale sont entourés des personnalités qui prêtent leurs voix aux différents personnages du film. Les personnes choisies pour interpréter les personnages sont des comédiens, car ils incarnent plus facilement le personnages que quiquonque. Le choix des voix a été difficile, surtout pour celle de la Bête, car il fallait trouvé une voix qui peut à la fois être douce et féroce. C'est Robby Benson, un comédien habitué aux doublages, qui a été sélectionné, même s'il ne persuadait pas l'équipe au départ. Il doit pouvoir émettre des cris, parler avec douceur, prendre une voix haletante... En ce qui concerne la voix de la Belle, elle a été plus facile à trouver car elle présentait moins d'ambiguités. Lors des auditions, pendant lesquelles les réalisateurs fermaient les yeux pour mieux s'imprégner de la voix, ce fut Paige O'Hara qui attira l'attention. Sa voix était parfois hésitante, parfois imposante et surtout l'actrice pouvait pleurer et être à l'aise dans n'importe quelle situation. Jodie Benson, qui prête sa voix à Ariel dans la Petite Sirène, a aussi été remarquée mais finalement n'a pas été retenue. Le choix des voix telles Mrs. Samovar, Lumière, Big Ben, Gaston, Le fou, Maurice et l'armoire. fut lui aussi plus évident : Angela Lansbury pour la théière-cuisinière, Jerry Orbach pour le chandelier, David Ogden Stiers pour l'horloge aux allures britanniques Richard White, un chanteur d'opéra pour la prétendant, Jesse Corti pour Le Fou, Rex Everhardt pour le père de Belle et JoAnne Worley pour l'armoire.

     

    Personnages

    La Bête

     

    La bête était, au début, un personnages calme, mélancolique. Mais pour lui donner davantage d'imporance, les story-boaders l'ont doté d'une personnalité plus forte et d'une nervosité plus persistante. Au début du film, il n'apparaît que de dos. L'équipe a fait ce choix pour marquer sa solitude, sa tristesse mais surtout pour montrer sa carrure d'animal. Son attitude s'oppose alors à elle qu'il adopte lorsqu'il exprime ses sentiments envers la Belle : son visage s'éclaircit et il devient plus doux.


    Belle

     

    Dès les premières versions de la Belle et la Bête, la jeune fille est forte, gentille, et courageuse. Une des innovation de la version de Disney a été de la doter d'une passion pour la lecture, ce qui permet de la rendre davantage intelligente et cultivée.

     

    Gaston

     

    Prétendant de Belle, il devait, à l'origine, être comique et incarné un paysan idiot. Mais pour souligner et mettre en valeur sa méchanceté, il était nécessaire de lui ôté son côté comique.


    Zip

    Au début de la production, Zip était un personnage d'importance moindre et faisait plus ou moins partie du décor. Son rôle a pris de l'ampleur avec l'arrivée d'un jeune garçon dans le projet : Bradley Pierce. Après avoir auditionné, il conquit toute l'équipe et lui donna donc envie de mettre Zip en avant. L'animateur de la petite tasse, David Pruiksma, eut alors du travail puisque son personnage apparaissit au fur et à mesure dans de nombreuses scènes : quand le père de Belle arrive au château, au moment de la scène du bal, quand Belle rentre chez elle... Il occupe même un rôle prépondérant dans l'histoire à un moment clé : c'est lui qui permet à la Belle et à son père de s'échapper de chez eux.

     

    Images du film

      

      

     

     


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